Je n’ai jamais pensé que je construirais un jour une marque personnelle.

Quand j'ai pris la parole sur Linkedin, en Avril 2024, le secret que les “spécialistes” partageaient à l'époque, et partagent encore aujourd'hui, c'est :

• il faut se nicher

• il faut être vertical

• il faut se spécialiser

• il faut vendre une seule chose

Alors j'ai obéi.... quelques temps au moins.

Et pendant 9 mois, j'ai testé environ 300 versions de ma bannière et pas loin de 1200 itérations de mon titre et autant de ma biographie.

À chaque fois, quelque chose sonnait faux.
Plus je cherchais à me spécialiser, plus je m’éloignais de ce que je suis.
Et surtout : plus je devenais invisible.

Alors j’ai dis STOP.

Je refuse d'être réduit à une fonction.

Je refuse t'être assimilé à une verticalité.

Je refuse d'être limité à seulement “ça” ou “ça”.

En fait, je refuse tout simplement d'ignorer ou de laisser de côté tout ou partie de ce que j'ai fait pendant 22 ans. Ce que j'ai appris sur le terrain, à force de succès et d'échecs, de tentatives, d'audace, d'enthousiasme, de peines, de stress, d'épreuves... de privations aussi.

Parce que, justement, c’est la somme de tout ça ce qui fait que “JE SUIS” ce que “JE SUIS”.

Et comment puis-je me trouver à mon aise si je m'applique à autre chose, si je porte un costume qui n'est pas le mien... si je joue un personnage.

Non, c'est trop me demander aujourd'hui.

C'est trop d'efforts.

Alors, comme à mon habitude - pour nourrir mon besoin de liberté - j’ai fais les choses à ma manière.

J’ai arrêté de me formater.

De suivre la norme et de me conformer.

Et j’ai retourné le paradigme.

Je suis devenu ma niche.

Parce que dans une économie de la création où tout le monde tente de “se positionner”, à bien y réfléchir, le seul positionnement viable... c’est le vôtre.

Pas une fonction.
Pas une offre.
Pas un marché.

Rien qui colle aux cases du marketing...

Mais précisément ce que vous incarnez quand vous cessez d’avoir peur d’être vous.

Comprendre cela, a été mon premier pas franc dans la creator economy et la création d'une marque personnelle mature et rentable :

👉 pas une étiquette.
👉 mais forme de reconnaissance implicite.
👉 Un aimant à opportunités pour ceux vous reconnaissent... avant même de vous connaître.

"L’écriture est le reflet de l’âme"

Vous avez déjà entendu cette phrase, n’est-ce pas ? Elle exprime l’idée que ce que nous écrivons révèle notre monde intérieur, nos émotions, nos pensées et notre personnalité profonde.

C'est là toute la puissance du personal branding :

→ Vos contenus (surtout ceux écrits) et la qualité des idées que vous partagez sur une période suffisamment longue, créent une marque personnelle en laquelle les gens ne peuvent s’empêcher d’avoir confiance.

C'est à partir de ce moment là que j'ai compris que je pouvais vendre tout et n'importe quoi qui serait basé sur mon expérience déjà acquise, enrichie de tout ce que je découvre dans cette aventure : produits physiques, digitaux, services, accompagnement, coaching… tout.

Avec quelques avantages par rapport aux nombreuses d’activités que j’ai pratiqué auparavant :

• Les gens me reconnaissent pour ce que je suis

• Ils sont réceptifs quand je leur présente mes services

• Ils reconnaissent la valeur de ce que j’offre et ne négocient pas

1 post tous les 2 jours, en moyenne.

356 364 impressions de mes contenus.

Qui ont touché 134 227 personnes.

Pas encore des statistiques extraordinaires, en réalité c'est même plutôt modeste.

Et sur la même période, mes contenus ont converti 21 entrepreneurs qui ont acheté mes services, sans que je ne fasse le moindre effort de prospection :

• J’ai lancé la 1er session de l'Import-Export Academy avec 8 participants (oui, j'ai crée un cours d'import-export en septembre 2024, quand je me demandais si je devais me nicher sur cette expertise là, née de 20 ans de pratique)

• J’ai aidé 4 entrepreneurs à définir leurs projets (en 22 ans, j'ai monté 5 entreprises et j’ai levé des fonds 3 fois, pour un total de 5 millions €... Naturellement, aider les entrepreneurs à créer un modèle viable à partir de leur idée et de leur vision, je sais faire)

• J’ai coaché 7 dirigeants dont le business traverse une phase difficile (là encore c'est mon expérience qui a parlé parce que j'ai connu la faillite 2 fois et je sais ce qui se passe dans la tête d’un entrepreneur à ce moment là)

• J’ai aidé 2 entreprises à structurer leur réseau d'apporteurs d'affaires à l’international (et pour cause, c'est de cette stratégie que j'ai tiré 60% du chiffre d'affaires de ma 1ère entreprise et la dupliquer aujourd'hui est une compétence parmi)

Donc je vous pose la question : comment diable serais-je parvenu à vendre tous ces services, aussi diversifiés que spécifiques, si je m'étais sagement niché et enfermé dans une verticalité ?

Si j'avais occulté la moindre parcelle de ce que je suis, de ce que je sais faire, de ce que j'ai appris depuis, de ce que je peux offrir, de ce que j'ai à partager... seriez-vous là aujourd'hui ?

J'insiste, je persiste et je signe : on ne bâtit pas une activité durable dans la creator economy en effaçant les chapitres qui nous ont construits.

Mes clients m’ont acheté, moi.

Pas mes produits ou services.

Juste moi : Lionel Lucide.

Parce qu’ils avaient confiance.

Une confiance générée et acquise grâce au seul levier de mes contenus au travers desquels je partage ce que je suis, ma façon de penser, ma manière de voir le business, ma lucidité forgée par 22 ans de montagnes russes entrepreneuriales.

Et tout à fait entre nous, "être moi" est ce qui me demande le moins d'efforts aujourd'hui !

Plus délicieux encore, c'est qu'en servant et en accompagnant mes clients :

• j'explore mes centres d'intérêt,

• j'approfondis mes savoir-faire,

• je développe de nouvelles compétences...

Bref.

Je construis mon "one-person-business" 100% digital, que je promeus grâce à ma marque personnelle.